On sait qu’Alix Senator sous la plume de Valérie Mangin et le dessin de Thierry Démarez, ne fait pas dans la dentelle. Le dernier cycle était d’une rare noirceur ce qui redistribue les cartes par rapport à la série mère. Et donne à Alix Senator une vraie identité. Avec le tome 8, ils ont tous des états d’âme, d’Alix à Enak ou Titus qui va se faire piquer sa chérie. Une balade à Petra ce qui déjà vaut le détour mais avec sa dose de coups tordus et un Alix qu’une reine veut s’offrir.
Un album très politique, aux ambitions diverses, multiples, croisées, et un Alix qui ménage les intérêts de Rome. On y parle de messies, de la conquête de la Judée en cadeau pour Rome. Le poison va faire des ravages. On s’en doute avec le titre de cet album au scénario assez machiavélique bien mené. Pas de gentils. Dieu reconnaîtra les siens. Mais ce n’est pas fini. Le royaume de Petra risque de changer de mains. Un dessin vraiment copieux et riche de Thierry Démarez.
Alix Senator, Tome 8, La Cité des poisons, Casterman, 13,95 €
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