L’Œil d’Odinn, mystique sanguinaire

C’est un autre titre que Bliss a sortie avec Pyrate Queen. On passe cette fois aux Vikings avec L’Œil d’Odinn, les comics de chez Bad Idea arrivent en français tout chaud chez Bliss. Elle n’avait rien demandé la petite Solveig chez les guerriers nordiques, ni d’avoir des crises de clairvoyance dans un environnement où plus on meurt mieux on se porte. Violence totale, sanglant à souhait L’Œil d’Odinn ravira peut-être les fans de ce genre de comics ultra hard. Joshua Dysart au scénario, Tomas Giorello au dessin avec une puissance titanesque, les couleurs de Diego Rofriguez, la balade avec Solveig ne sera pas de tout repos. Curieux de mettre un y à pirate et deux n à Odin. Mais bon.

L'Œil d'OdinnTout commence bien, Solveig est sur un champ de bataille en forme d’abattoir et voit une grande halle qui lui fait penser qu’elle est au royaume du Père de tout. Solveig est une jeune paysanne mais elle sait qu’elle est chez Odinn qui n’a qu’un œil. En transes chez elle elle agresse son père Frode et fait une crise. Un homme arrive qui sait que le clan a appris qu’elle avait un stage chez le Père-de-tout. Il va falloir qu’elle rencontre Véléda mais sa mère a un doute sur l’existence des dieux. Dans la roulotte de la vieille Véléda elle reçoit une libellule prise dans de l’ambre qui vient de la dame de la prairie. Et s’envole sur son dos. Une crise de plus mousse aux lèvres avec envie de chair humaine. Solveig a été maudite en fait et tout se met à déraper. Solveig repart en campagne vers la montagne sacrée.

Faut bien suivre et accrocher ses neurones. Des paysages superbes et un dessin qui fait passer des moments de grande solitude déroutante. Action puissance dix, une Solveig qui va faite ses gammes chez les Vikings, du fantastique, les rites, les mythes, un mélange qui a du punch mais complexe sur le fond. Graphiquement une réussite.

L’Œil d’Odinn, Bliss Éditions, 25 €

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