On la connaît bien Mylène Demongeot, enfin pour sa carrière d’actrice, belle, célèbre, intelligente et attachante. Hier comme aujourd’hui, depuis Les Sorcières de Salem avec Montand, en passant en simplifiant par l’incontournable Fantômas avec son fiancé Jean Marais jusqu’à son retour dans Camping. On la suit comme une amie drôle et enjouée, loin du star système auquel s’accrochent bien d’autres actrices vieillissantes qui n’ont pas son succès et son talent. Par contre, de sa vie familiale, de ses origines on ne savait pas grand-chose. Dans Adieu Kharkov, avec la toute aussi brillante Catel, Mylène Demongeot raconte sa vie, celle de sa mère, des siens, avec au dessin très clair et souligné, charmeur quand il le faut, Claire Bouilhac. Et cela pourrait donner, hormis cette BD bouleversante et touchante, un merveilleux scénario de cinéma, une saga dont le casting reste bien sûr à inventer mais on a déjà les décors.
Une vie d’une richesse extrême, se fuites, d’aventures, d’amours souvent calculés pour Claudia qui survit au siècle de la révolution à deux guerres mondiales en prenant des chemins de traverse les plus compliqués. Une volonté de fer la caractérise, Catel et Mylène Demongeot le montre bien comme aussi le dessin appuyé de son visage par Claire Bouilhac. On plonge dans la saga et on y reste en apnée tant les tableaux sont envoûtants.
Super … Malgré quelques erreurs !!! C’est la jeune klavdia qui s’est débarrassée de son mari en l’expédiant en Amérique parfaitement décidée à ne plus entendre parler de lui !!!