Love Kills, chasse au vampire amoureux

Le mythe du vampire a toujours le sang en poupe. Et se renouvelle sous des formes parfois inattendues. Love Kills du Brésilien Danilo Beyruth en est un des exemples les plus récents. Une belle brune affamée mais qui essaye de ne pas trop jouer de la canine est pistée par des copains malveillants et en manque mais l’amour, toujours l’amour pourrait bien brouiller les cartes. Un trait noir blanc pour ce gros pavé, vampire road movie et urbain avec transformations, pieux acérés et tout ce qu’il faut de suspense ou de combats bien sanglants. Côté scénario on plane un peu quand même.

Love Kills

Une mégalopole, une baignoire remplie de terre dont sort une jeune femme qui part faire ses courses. Marcus travaille dans un restaurant où la belle aux lunettes noires vient prendre un verre sous forme de prise de sang au premier beau brun qui passe. Héléna a soif mais elle est pistée par un type qu’elle poursuit tout en bousculant Marcus dont elle casse le briquet. Le type se transforme en longues dents en colère et le combat commence mais Héléna est la plus forte. Pas de concurrent sur son territoire. Dans les égouts la température aurait tendance à se rafraîchir ce qui n’est pas bon signe.

Love Kills

Un jeune homme qui se sert de sa mère comme cocktail et ravitaille Héléna, un monstre, Marcus qui plane, des bagarres à mort, on en prend pour 250 pages et des têtes volent. Quand on aime on peut aussi avoir le cœur qui saigne. Suspense oblige on n’en dit pas plus mais on ne crie pas non plus au chef d’œuvre de l’horreur. Distrayant.

Love Kills, Soleil éditions, 18,95 €

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