Belzebubs, noir c’est noir

Une famille de noir vêtue, sympathiquement satanique et folle de métal (la musique), les Belzebubs. Ils sont les héritiers de la famille Addams et de tous les drôles de zozos qui voient la vie version dé-colorisée. JP Ahonen signe les facéties de cette smala métallique. Il vit en Finlande. Becky Cloonan préface, enfin essaye, son recueil d’histoires courtes. Et elle va avoir droit à une séance de formation accélérée. Drôle, décalé, impertinent, intelligent, une découverte agréable et qui a de l’avenir.

Belzebubs Ils sont en cuir, visage peint, des cernes énormes, cloutés et guitare au dos. Une base incontournable et la mort comme thème de chanson. Tout est dans le détail, un bon corpse paint. Traduction cadavre peint. Mais on s’aime par l’amour de Satan chez les Belzebubs. Lucyfer c’est pas le diable, c’est la charmante épouse du chef de famille. Lucyfer fait dans l’amoureux gore et mérite un double six, marque de l’enfer. Le psychiatre a du mal avec son test et les taches à interpréter. Mariage en forme de messe noire et le dark lord en toile de fond. Il y a aussi le fils du couple, Léviathan qui a peur des monstres sous son lit. Ils y sont bien mais il jouera avec eux quand il fera jour. Sauf que Léviathan il dit le bénédicité avant le repas. Est-ce bien normal. Ils stressent aussi les métalleux, comme tout le monde. Reste aussi la maison de la grand-mère de la charmante petite famille. Un ado est un ado, même métal.

Belzebubs

Il faut bien s’imprégner de cet univers et de ses repères. Parfois un peu hard, un brin facile mais toujours avec un humour sous-jacent. La vie de cette famille satanique valait bien un album pour être découverte ailleurs que sur le net où elle fait un tabac. Un petit format carré, des idées rigolotes. Un voyage sans retour vers les enfants du grand Satan. Pour rire.

Belzebubs, Glénat, 9,95 €

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