Retrouver Marshal Bass c’est à chaque fois la certitude de lire une histoire atypique, bien tordue mais avec des Colt qui aboient, des personnages qui ne valent pas la corde pour les pendre, du western bien recyclé, hard à souhait. Une série de référence. Bass en fait c’est presque, pas tout à fait, un grand sentimental qu’il ne faut pas trop agacer. Un pur mais très dur. Darko Macan au scénario, le génial Igor Kordey au dessin, sans oublier Nikola Vitkovic aux couleurs dont le rôle est important, enchaînent avec un album, Texas Rangers le 9ème, où il y a du monde au balcon, des surprises, et une suite, désolé. On n’a pas fini de chevaucher en compagnie d’un héros qui a des états d’âme mais jamais très longtemps. Et sait les résoudre définitivement.
1878, Doc Moon est une femme qui sait résoudre les problèmes vitaux du bon peuple. Par le vide. Un peu docteur, elle se balade et rend service comme elle peut. Bass lui est aller au Texas récupérer un vieux tueur Pappy dans sa cabane mais qui a le flingue facile même si il y voit mal. Et des fils tout autant meurtriers que lui. Mais Bass l’arrête. Doc Moon se voit confier un bébé dans un ranch, une petite fille malade, Hope. Bass ramène Pappy mais ses fils les rejoignent avec toute une bande qui ouvre le feu. Dans une situation compliquée Bass quand arrive une autre bande qui s’oppose aux fils de Pappy. Du cow-boys refroidi au programme grâce aux Texas Ranger de Dexter Miller. Quant à Doc elle a trouvé le moyen de sauver la petite Hope. Chez les Rangers, Pappy se rend compte qu’il y a un loup dans la bergerie.
Bass n’est pas à la fête et va devoir remettre les pendules à l’heure. Il a de la mémoire et des fois c’est dangereux. On a cette fois une sorte de polar western et en parallèle la saga de Doc Moon. Bass a de l’intuition, le talent pour se mettre dans des situations compliquées. Montée en puissance garantie, efficacité aussi. Un tome qui rebondit et promet une suite de haut niveau.
Marshal Bass, Tome 9, Texas Rangers, Delcourt, 15, 50 €
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