Une nouvelle adaptation Philéas, celle du roman de Jonas Jonasson Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Un papy déluré qui mine de rien a des relations, des rencontres d’une vie de balade dans un siècle le XXe qui n’a pas manqué d’évènements et de personnages gratinés. De Staline à Churchill, Mao et madame, Franco, Truman et on en passe, Allan Emmanuel Karlsson est un centenaire qui se barre de son EHPAD. Pas question qu’on lui fasse sa fête. Et vogue la galère. Que du bonheur comme le roman ces aventures suédoises mise en scène par Grégoire Bonne au scénario et Guillaume Taillefer au dessin très enlevé au dessin. Les deux font la paire. Papy fait de la résistance.
Bon, on va maintenir le suspense encore que. Le duo part en vadrouille, Allan n’arrête pas de se souvenir de sa vie passée. La bombe atomique avec Oppenheimer et Truman qui lui demande d’aller faire sauter des ponts en Chine ou Chiang Kaï-shek a des soucis. Mais il sauve la femme de Mao. Un éléphant ça trompe énormément. Un cumul de situations les plus extravagantes, déjantées. Un humour qui fait mouche, un dessin très convaincant, des retrouvailles, un passé qui sent bon la jeunesse perdue, on adore et on va relire aussi le roman.
Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Éditions Philéas, 19,90 €
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