Hellship, mission sans retour

Un nouveau dans le monde très fermé des bons dessinateurs de saga aéronautique, un genre qui avec Romain Hugault ou Jean-Michel Arroyo est revenu au zénith de la BD de genre. Avec Hellship, c’est Jared Muralt qui décolle pour rejoindre les « maîtres ». L’équipage d’un B-25 sous les ordres du capitaine Baxter va vivre dans le Pacifique un drame dont aucun ne reviendra indemne. Muralt sait dessiner les avions, a le punch pour les ambiances. Il lui faudra légèrement peaufiner les physiques en les ramassant et les détails d’uniformologie. Reste une belle découverte.

Hellship

En 1944, les escadrilles de bimoteurs B-25 sillonnent le Pacifique, sautent d’île en île à la suite de le reconquête américaine par les Marines des territoires envahis par les Japonais. Sur le Lady Virgin, le capitaine Baxter a un équipage de braves types. Son copilote vient d’apprendre la disparition de son frère et il a un bleu comme mitrailleur de queue. Baxter a reçu une lettre de sa femme qui lui annonce qu’il va être papa. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir défendre son score de onze avions abattus et devenir le meilleur pilote de l’Air Force. Bloqué sur la base car son B-25 a un problème, il est quand même envoyé sur un convoi ennemi au dernier moment. Une chance d’améliorer son record. Sauf que…

Hellship

Il y a un bien sûr un drame à la clé de ce Hellship, tout à fait vraisemblable et imparable. Le scénario tient bien la route et ce premier one-shot de Jared Muralt est impressionnant. Son Lady Virgin et son équipage mériterait une suite. On sent toutes les capacités de Muralt à jouer dans la cour des grands.

Hellship, Paquet, 13,50 €

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