Les Grandes batailles navales, Opium War pour conquérir les marchés de Chine

C’est l’opportunisme sans états d’âme des puissances occidentales en mal de colonies et de richesses qui a causé la guerre de l’opium, opium war car les britanniques ont pratiqué les premiers la politique de la canonnière pour mettre la Chine sous tutelle. Dans la collection Les Grandes batailles navales ont part vers 1860 pour l’Asie suivre à la fois la grande et la petite histoire à travers comme c’est le principe de la série, les destins croisés de personnages secondaires souvent ennemis. Un épisode qui ne sera pas neutre pour l’avenir, celui de Hong Kong et de la Chine en général. Jean-Yves Delitte est au scénario, Q-Ha au dessin assez typé qui prête parfois à confusion pour marquer l’origine des personnages. Mais de belles scènes de batailles.

Opium War

La Chine bouge en ce milieu du XIXe siècle. Rebellions, mouvements religieux mais prêtres catholiques décapités, en octobre 1856 sur la Rivière des Perles la flotte anglaise escorte ses navires marchands. Jake est sergent, son neveu lieutenant des fusiliers marins britanniques mais un navire battant pavillon anglais est séquestré. Le consul d’Angleterre réprimande le vice-roi chinois et la flotte est à Port Victoria, la baie de Hong Kong. Les Anglais importent de l’opium en Chine. La flotte détruit les forts chinois et Canton tombe. Deux soldats chinois se posent la question de déserter pour rentrer chez eux.

Se battre contre les Anglais ou négocier, les enjeux sont de taille et les forces en présence inégales. Même si la Chine s’arme à l’étranger. L’opium indien introduit par les Anglais, des volontés commerciales que réfutent la Chine, la France sera aussi de la partie et envahira Pékin aux côtés des Britanniques ce qui mettra fin à la guerre au moins provisoirement. Un cahier historique clôture l’album très divertissant.

Les Grandes batailles navales, Opium War, Glénat-Musée de la Marine, 15,50 €

Opium War

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