Convard, Adam et De Rochebrune au dessin remettent en piste le prévôt Vittore qui avait fait ses premières armes avec Vinci et le regretté Gilles Chaillet. Après le peintre de la Joconde c’est au tour de celui entre autres de la chapelle Sixtine, Michel Ange, d’être le nouveau héros de cette série. Vittore à Milan va en avoir le cœur chamboulé et la tête qui tourne. Des bases historiques voire bibliques, Convard et Adam s’offre une virée chez Salomé. La suite ce sera à Rome où la basilique Saint-Pierre se reconstruit avec une certaine chapelle de Sixte. Dessin ligne claire accentuée, nette et riche de Thibaud de Rochebrune qui sera en dédicace les 10 et 11 juin au Festival Lyon BD.
Vittore est un enquêteur qui soigne la scène du crime, a ses légistes et a le nez fin. Ce qui va lui servir. On comprend qu’il y a de le vengeance dans l’air et que ce bon Vittore va faire de son mieux tout cardiaque qu’il est. Quel est le rôle de Michelangelo ? Un scénario à base ésotérique, comme souvent avec Convard, un peu de gore pour conclure le premier tome. Un personnage intéressant ce Vittore, dans l’air du temps de ces polars historiques qui pullulent, mais une intrigue qui manque un peu de rigueur.
Michel Ange, Tome 1, Le Banquet des damnés, Glénat, 14,50 €
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