Mickey Maltese, Pratt revisité façon Disney

On reste dans les hommages à Mickey ou les créations que Glénat a ouvert dans sa collection avec Disney. Après Loisel, Keramidas, Cosey ou Tébo, on passe à une adaptation de l’un des plus mythiques albums de la BD, La Ballade de la mer salée de Pratt dont le héros est bien sûr Corto Maltese que l’on voit y apparaître pour la première fois. Avec aux commandes sur dos toilé, grand format, beau papier et 88 pages, Giorgio Cavazzano et Sandro Zemolin au dessin plus Bruno Enna au scénario, Mickey Maltese va vivre d’époustouflantes aventures dans La Ballade de la souris salée. Amusant, un brin tiré par les grandes oreilles de Mickey mais c’est peut-être Pat Hibulaire en Raspoutine qui s’en sort le mieux.

Mickey Maltese Mickronésie, sur l’océan, le catamaran du capitaine Patspoutine recueille une vieille connaissance abandonnée sur un radeau, Mickey Maltese dont l’équipage s’est mutiné. A bord Mickey découvre que Patspoutine détient prisonnière la douce Mindora qui serait la fille d’un riche armateur. Il espère une rançon. Mickey accepte l’uniforme de marin, casquette comprise, que lui passe Pat et prend à l’abordage un navire sur lequel navigue un Maori un peu loufoque, Taradingo. C’est sur les ordres du Moine Noir que Pat a commis ce forfait dont l’enjeu est sa cargaison, du sel noir d’Hawaï. Le Moine Noir ordonne à Pat et à Mickey de rejoindre le sous-marin du terrible Orangünter qui doit récupérer le sel et couler le cargo histoire de se faire plaisir. Mickey a continué sa route sur le catamaran avec Taradingo et Mindora quand ils sont pris dans une vague géante.

On n’est pas vraiment obligé de relire le Pratt pour avoir un avis sur ce Mickey Maltese qui en reprend les grandes lignes. Minnie c’est Bouche Dorée. Pour le reste on est dans une fantaisie plus ou moins inspirée, assez jeunesse en fait, de l’humour décalé avec un dessin assez bien cadré. L’album a paru semble-t-il en deux parties en Italie en 2017 et reste dans la lignée de Topolino. Le petit cahier graphique qui clôture l’album est sympa. Les auteurs ont dû bien s’amuser mais cela reste quand même très loin des précédentes parutions de la série consacrée à Mickey.

Mickey Maltese, La ballade de la souris salée, Glénat, 17 €

Mickey Maltese

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