Trompe-l’œil, pour l’amour de l’art

Une affaire de vos de tableaux qui tourne mal, une idée de génie et un papy faussaire qui va se faire embarquer par un équipe de tueurs dans une embrouille délicate, Trompe-l’œil se passe chez nos cousins québécois. Du hard sans concession de Damien Martinière avec Paul Bona au dessin et Muge Qi aux couleurs. Et des personnages qui vont aller au devant d’ennuis divers en voulant jouer aux plus fins. Une approche très intéressante sur les faussaires en art dont beaucoup d’œuvres sont accrochées aujourd’hui dans des musées et qui passent pour des originaux.

Trompe-l’œil

 

Saint-Sylvestre au Québec, feu d’artifice et une équipe de cambrioleurs en famille qui volent les tableaux d’un riche collectionneur. Fiona en pique un seul mais c’est vrai qu’elle est bourrée en permanence. Son père Nick est le chef du gang et la prend pour une demeurée. Jade Delâge est libérée de prison et cherche un coup à faire. Elle a fait de la tôle avec Fiona et va passer la voir. Pour l’enquête sur le vol il y a un petit nouveau, un flic qui bégaye avec son chef Otto. La maison cambriolée est celle du maire vidée de ses tableaux. Jade et Fiona se retrouvent au moment où le père de Fiona négocie la vente des œuvres pour une misère. Sauf que Jade s’y connait en art et en valeur. Et donne le vrai prix d’un grand tableau, 70 000 dollars, pas 5000. Nick est colère et flanque une balle dans le crâne du receleur puis embauche Jade pour mener à bien les ventes.

Il va y avoir quelques hasards pour relancer le rythme, une médecin amatrice d’art que le flic rencontre. Elle va lui donner des pistes et devenir un personnage principal. Quant aux deux copines malfaisantes elles vont déraper et se mettre dans la panade. Place aux bons artisans du pinceau. On monte en puissance. Jade a un papa. La suite est bien ficelée avec des amateurs dépassés par les évènements mais qui rêvent d’enfin s’en tirer. De l’humour et une certaine sensibilité qui est émouvante.

Trompe-l’œil, Jungle Ramdam, 19,95 €

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