Monsieur Vadim T2, vitesse supérieure

Il avait pas le choix Monsieur Vadim, ex-légionnaire, tireur d’élite qu’un malfaisant a ruiné. Il ne pouvait que se servir de ses talents pour se refaire une cagnotte. Sauf que l’âge aidant il dérape papy pour cause d’arthrite, et le contrat qu’il doit accomplir se transforme en un gag à la Marx Brothers pour cause de chute inopinée et de tir à l’aveugle. On a déjà dit pour le tome 1 tout le bien que l’on pensait du travail de Gihef et de Morgann Tanco en permission de Pagnol au dessin de cette descente aux enfers qui n’est pas pavée que de bonnes intentions mais a quand même une belle couche d’humour à froid.

Supplément frites et sulfateuse

Il est dans la mouise Vadim, faut se barrer car la fête a tourné au carnage, les flics déboulent mais semblent aux ordres de Giacopini, parrain local. Il récupère Vadim et Mayo alors que Grandat, qui n’y est pour rien, se fait cuisiner par les poulets. En prime Stéphanie débarque au commissariat pour déposer une requête afin que Vadim puisse avoir le droit de visite de son petit-fils. Vadim lui doit des comptes à son commanditaire Le Belge qui l’envoie lui chercher un billet d’avion au moment même où un certain Canesta s’offre un plongeon du quatrième étage sous ses yeux. C’était l’escroc qui lui avait piqué son fric. Trop de coïncidences à la fois. Et là les flics gambergent et pourraient même proposer un deal à Vadim.

Monsieur Vadim

Il n’est pas sorti de l’auberge l’ex-légionnaire et il va encore en voir de belles sauf qu’il a du répondant. Son ex-gendre va l’apprendre à ses dépends. Et à y être la volaille aussi. C’est du bon polar dans les style les vieux de la vieille, du Gabin mélangé à du Fresnay, bien cadré, sympa mais qui ne fait pas dans le larmoyant. On a un polar social ficelé à souhait et qui pourrait même ouvrir sur d’autres horizons. Ça vaudrait la peine.

Monsieur Vadim, Tome 2, Supplément frites et sulfateuse, Grand Angle, 14,90 €

Monsieur Vadim

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