Les Pénates, le sens de la vie

Pierre aime les morts, éventuellement sa femme Véra et sa fille Bérénice. Il va accueillir chez lui Simon dont la famille a disparu pendant le tsunami en Asie et évoquer avec Bérénice les Pénates, protecteurs des foyers romains. Un roman à clé mais qui n’engendre pas obligatoirement la joie de vivre.

Les PénatesBérénice, charmante petite-fille, vide les placards pour nourrir ses Pénates. Sa mère commence en avoir ras le bol d’un mari inconsistant. Elle se confie à Simon qui squatte chez eux et à qui Pierre aimerait confier sa petite famille. Ce qui ne serait pas pour déplaire à Simon qui aime bien Véra. Ambiance classique et pente fatale pour le couple. Pierre apprend qu’il a un cancer. Il guérit et Véra le quitte.

Vincent Sorel et Alexandre Franc ont publié cette vie de couple sur le site Professeur Cyclope. Pierre n’est pas un héros très sympathique même malade. On suit parfois avec gène son cheminement intellectuel. Et c’est sur le couple Véra et Simon que porte l’espoir. Une histoire à la fois délicate et difficile qui montre un échec et une forme certaine d’égoïsme bien décrite. Une réflexion douce amère sur le sens de la vie.

Les Pénates, Professeur Cyclope, Arte Casterman, 16 €

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