Oblivion Song, Robert Kirkman après Walking Dead

C’est en quelque sorte l’évènement et à plus d’un titre. Oblivion Song est signé par Robert Kirkman, créateur de Walking Dead, ce qui est déjà une référence. Ensuite, cette nouvelle série avec Lorenzo De Felici au dessin et Annalisa Leoni aux couleurs sort en avant-première en France avant les USA. Enfin Lorenzo De Felici, le dessinateur, sera présent lors du Salon Livre Paris le 17 et 18 mars sur le stand Delcourt. Si on ajoute à tout cela que Oblivion est un savant mélange de science-fiction panaché de fantastique avec des bestioles délirantes, il ne reste plus qu’une chose à faire après l’avoir lu, en parler.

Oblivion Song Une sorte de chasseur qui ramène d’un monde où règne violence et peur, des humains. 300 000 il y a dix ans ont été pris au piège à Philadelphie et transférés dans une autre dimension. Nathan Cole est persuadé qu’ils sont nombreux à vouloir revenir dans un monde normal grâce à des moyens scientifiques mis au point par ses amis. Mais à Oblivion il y a des monstres énormes et mortels. Nathan échappe de peu à l’un d’eux après avoir récupéré un couple d’humains qui va pouvoir retrouver ses enfants. Nathan espère pouvoir revoir son propre frère Edward qui a disparu mais le gouvernement, qui avait tout tenté à l’époque pour ramener les survivants, ne veut plus financer ses projets de passage d’un monde à l’autre. Car la barrière qui les sépare pourrait être altérée et on ne sait pas ce qu’il pourrait alors se passer. Les survivants d’Oblivion se demandent où Nathan amène ses captifs car la plupart n’a aucune envie de changer de vie. Ce que Nathan va apprendre par ceux qu’il a sauvés.

Oblivion Song On n’est pas véritablement étonné par l’histoire. Ce qui reste relatif car on se doute bien qu’on ne sait pas encore tout avec ce premier tome. Il y a les mystérieux « sans visages » dont l’existence n’a été qu’effleurée. Et puis le duo des deux frères apporte aussi sa part de curiosité pour la suite. Il y a l’inévitable opposition entre pouvoir légal (qui cache son jeu) et scientifiques sans oublier quelques surprises qui relancent le débat. Mais l’ensemble, bien ficelé toutefois, très professionnel, et au dessin bien cadré de De Felici (Infinity 8), ne surprend pas. A suivre pour voir si on passe la vitesse supérieure dans le prochain tome.

Oblivion Song, Tome 1, Delcourt, 16,50 €

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