Ils reprennent du service, avec fougue et humour. Jazz Maynard flanqué de Théo qui le colle comme une moule au rocher s’offre un petit voyage professionnel en Islande. On ne se débarrasse pas facilement de ses mauvaises habitudes surtout quand on est un cambrioleur de haut niveau. Une balade mouvementée qui va permettre aussi d’en savoir plus sur Jazz, des secrets livrés toujours avec autant de talent par Raule au scénario et Roger Ibáñez au dessin.
Un plaisir ces retrouvailles avec Jazz Maynard pour cet épisode baptisé Blood, Jazz and tears, petit clin d’œil au groupe rock des années soixante-dix. Il y a chez Maynard une sorte de désinvolture poétique qui en fait un héros charmeur et efficace, mystérieux aussi capable de se mettre très sérieusement en colère et pour qui l’amitié passe en premier. Le duo qu’il forme avec Théo en est à la fois l’exemple mais aussi un ressort scénaristique qui donne bon nombre de possibilités à Raule. Une écriture bien ficelée, concise, efficace et inventive sur un dessin d’exception, réaliste, expressif qui est la seconde clé du succès de la série.
Jazz Maynard, Tome 5, Blood, Jazz and tears, Dargaud, 13,99 €
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