Il se laisse aller au pamphlet Arouet et sous la Régence ça peut coûter cher. A la Bastille en 1718 il s’ennuie. Son père veut en faire un notaire et on le libère. Agaçant le bougre dans un Paris maussade. Il découvre que c’est son ami Beauregard qui l’a dénoncé. Il écrit Œdipe et donne le rôle à la belle Desmares. Succès mais il tombe sous le charme de la maréchale de Villars dont le mari est à la guerre. Toujours rebelle il se fait quelques ennemis de plus. Il a la langue trop bien pendue et fréquente les salons. Angélique la maréchale a envahi son cœur. Il est le rival de Corneille mais sa position face à l’église catholique le met en difficulté. Il croit à un grand horloger mais pas aux superstitions de l’église. La Bible, un tissus de contradictions. Il retrouve Suzanne son ancienne maîtresse à qui il confie un rôle dans Artémire et se fait un ennemi de poids, le comédien Poisson.
Il est bien parti Voltaire, sorte de bobo branché de l’époque en plus doué intellectuellement que les nôtres. Il va être plus ou moins déshérité par son père. Il voudra faire le politique, l’entremetteur. Il aime les femmes et elles lui rendent bien. Il se fera bastonner. Comme il est poète les coups de bâton sont dans l’ordre des choses comme lui dira le régent. Clément Oubrerie en trace un portait sympathique, celui d’un esprit brillant, primesautier. L’Europe en fera son emblème. Il s’engueule avec Rousseau. On verra par la suite qu’il sera le mentor du roi de Prusse, sévira à Ferney. Oubrerie a bien monté son affaire. On l’accompagne sur les traces d’un Voltaire humanisé, colérique mais génial. Un voyage qui commence bien.
Voltaire amoureux, Tome 1, Les Arènes BD, 20 €
super! merci !
à quand le tome 2 ?