Un récit post-apocalyptique mais aussi réaliste, aventure, science-fiction, des survivants et un mythe, une ville Utan où il y a encore une vie possible. Geist Maschine T1 de Lorenzo Ceccotti surnom LRNZ mélange les genres avec des héros jeunes dont le parcours sera dramatique mais avec peut-être un espoir au bout de la route. De très bons et beau décors, un coup de crayon enlevé.

Le ciel a explosé à nouveau. Les villes sont en ruine. Des mutations ont mutilé la population et peu n’ont pas été atteints. Deux enfants et leurs parents se tracent une piste dans la jungle qui a envahi la ville. Ils cherchent de la nourriture non contaminée. Mais un géant à qui ils volent de la viande les agressent. Sol et Utan les enfants sont exténués mais le groupe est rattrapé par une meute de loups. Les adultes sont tués mais obligent avant les enfants de partir vers Utan la préservée. Le géant caché sous une cape les sauve et ils se réfugient dans un immeuble. Le géant est en fait un ado, Aiden. Les loups les empêchent de fuir. Seule solution passer par les arbres et il se retrouve sur un curieux engin qui a des armes redoutables. Robot ou vaisseau, le trio pénètre à l’intérieur et s’installe. Il y a encore beaucoup d’objets à récupérer. A l’extérieur des contaminés par un mal mystérieux rodent.

Si les bases sont assez classiques, le déroulé prend une ampleur novatrice avec des relances nombreuses. Une découverte inattendue, le rôle du jeune Len et les nettoyeurs qui rodent en combinaison jaune. Un jeu de couleur saisissant et le mystérieux refuge découvert, l’action accélère, la Geist Maschine sera t-elle une solution ou un adversaire ? Avec bien sûr la volonté des enfants de récréer un environnement familial. Un univers vaste qui autorise toutes les variantes scénaristiques astucieuses.

Geist Maschine, Tome 1, Rue de Sèvres, 22 €