Un détective privé continue à confirmer des débuts prometteurs. On est à la fin des années vingt et Maxime Valmont est aussi un aventurier flanqué de la ravissante Miss Evans. Le couple va se lancer pour la seconde fois sur les traces d’un trésor perdu cette fois au nord de la Grèce. Une ligne claire réaliste qui méritera, on l’a déjà dit pour le tome 1, de se peaufiner par Giuseppe Manunta sur un scénario de Roger Seitter qui a du avoir un faible pour Indiana Jones dont il s’est un peu inspiré pour son Valmont. Le duo avait aussi signé un Sherlock Holmes.
Tous les ingrédients sont rassemblés par Seiter. Aventure, trésor, traîtres, Venise, jolies filles et héros désabusé, l’intrigue se tient bien. Emily et Valmont forment un couple sympathique qui pourrait bien poursuivre une belle carrière. Mais il faut que Manunta perfectionne son trait et l’humanise aussi un peu plus, en moins figé sur les visages. Bonnes ambiances et de l’action. Très honnête.
Maxime Valmont, Tome 2, L’Or de Darius, Éditions du Long Bec, 16 €
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