Un philosophe le Tueur qui se pose des questions sur le monde, sur les inégalités, la justice. Depuis que son copain Mariano est mort il a des états d’âme dans ce treizième album de Jacamon et Matz. Se faire oublier quand on a un palmarès comme le sien va être difficile.
On sent que c’est le bout de la piste pour Le Tueur, et la série. On y avait pris goût depuis ses débuts à ce personnage pas vraiment sympa, plus près du cobra que du panda. Matz est conteur qui sait noircir le tableau et est un maître du polar. Le dessin de Jacamon a toujours parfaitement collé à ce Tueur froid et distant, intelligent et indispensable. Pragmatique, le Tueur, il va nous manquer.
Le Tueur, Tome 13, Lignes de fuite, Casterman, 11,50 €
Dès le 1er tome, j’ai accroché à la série. L’absence de moralité du personnage ou plutôt sa propre morale en a fait un anti-héros attachant.