Buck Danny Classic T9, le Rapier XF-108 en vedette

Retour en 1951, quelle belle année, avec Buck et ses copains, pour à la fois une intrigue basée sur un fait réel et un nouveau zinc au palmarès, le North American XF-108 Rapier. Guerre très froide un peu à la NC-22654 ne répond plus pour ce tome 9 de la série Classic avec toujours Olivier Le Bras au dessin, Frédéric Marniquet et Frédéric Zumbiehl au scénario. Ouverture d’un dyptique bien sûr avec Le Vol du Rapier. Disons le, on a été séduit par le choix de l’avion, par celui du contexte tout en sachant qu’il n’est pas évident de revisiter à l’infini un monde qui a ses contraintes en BD. Les fans, les nostalgiques, les nouveaux lecteurs vont s’y retrouver. Un détail, d’accord on pinaille, mais le SAS c’est le Special Air Service créé par Stirling en 1941, et qui n’avait rien de secret. Les parachutistes de la France Libre y ont été formés. Le SAS existe toujours comme unité de choc anglaise et a été très efficace aux Malouines.

Le Vol du Rapier

Mars 1951, un Globemaster US vole en Atlantique Nord. A son bord 50 soldats et un général atomiste Montgommery. Feu à bord, posé de l’avion sur l’océan sans victimes, radeaux de survie, survol par un B29, les secours ne trouveront personne. Deux semaines plus tard Buck assiste à une cérémonie à leur mémoire. Le pilote du Globemaster était son ami. Il promet à sa veuve de tout faire pour le retrouver. En 1958 Buck est sur le Forrestal et doit tester la barrière radar qui défend les États-Unis contre toute attaque de bombardiers soviétiques. Avec Sonny ils partent en patrouille malgré une météo défavorable. Retour délicat sur la piste de la base de Thulé et découverte du nouveau prototype du North American XF-108 Rapier, un intercepteur capable de voler à mach 3 que pilote son copain Westmore. A Vienne un agent soviétique qui jouait double jeu est assassiné mais il a eu le temps de transmettre les documents secrets aux Américain. A La Maison Blanche le président Eisenhower apprend que parmi ses papiers il y avait une photo qui montre que les 50 disparus de 1951 sont aux mains des Soviétiques.

On se doute quand même qu’elle va être la mission de Danny, Tumbler et Tuckson. Le Rapier est la cerise sur un gâteau qui joue sur les fondamentaux. Sonny cœur tendre, les Russes agacés, quelques belles séquences aériennes, des méchants classiques et l’opération à venir, rendez-nous nos camarades les Popovs. Reste à savoir comment les scénaristes trouveront une solution à une énigme qui n’en a pas eu. On va attendre la suite. Un tome 9 qui assure de toute façon.

Les Aventures de Buck Danny Classic, Tome 9, Le Vol du Rapier, Dupuis Zéphyr, 15,50 €

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2 commentaires

  1. belle équipe maintenant qui assume , merci à le bras très proche d’hubinon , surtout pour les avions ( crusaders )
    beaucoup de références bienvenues dur les héros anciens ( mo-choun-young par exemple )
    ambiance de ma jeunesse
    question scénario , comment sortir de ce piège , patience
    bravo !!!

  2. Ce nouveau Buck Danny est pas mal dans son ensemble, même si les scénarii ne sont pas aussi poussés que ceux de Jean-Michel Charlier. Quelques erreurs subsistent encore comme celle par exemple d’affubler Sonny Tuckson du grade de lieutenant alors qu’il est capitaine et qu’il en porte les insignes sur les pattes d’épaule de son uniforme, grade auquel il a été élevé depuis l’épisode le Tigre de Malaisie précédant sa première affectation sur le Forrestal (SOS sousoupes volantes).
    Le Globemaster n’appartient pas au Strategic Air Command, mais au Military Air Transport Service dont il arbore le sigle sur la carlingue. Quand le Rapier piloté par Buck atterrit en Norvège, l’avion que l’on voit est un Saab J 29 Tunnan (avion de conception suédoise ) frappé des cocardes de l’armée de l’air suédoise !!!!
    Enfin, est-il nécessaire de faire revenir d’anciens personnages comme miss Lee ? Cela n’apporte rien à l’intrigue. Les seuls personnages récurrents légitimes sont à mes yeux : Lady X et Slim Holden.