Une aventure complètement déjantée mais qui a du charme façon manga fantastique à la française. Trousse Boy en est au tome 2 pour clore un premier cycle. il pourrait bien y avoir une suite toujours signée par Julien Josselin et Valentin Vincent au scénario, Grelin au dessin que l’on connait bien pour son travail avec Jim . Il ne fallait pas l’ouvrir cette trousse d’écolier pleine de crayons ou autres au pouvoir maléfique. Elliott le caïd de la classe, grande gueule et beau mec aurait dû s’abstenir car maintenant à lui de remettre à leur place tous les monstres qui en sont sortis surtout que ce sont ses copains qui en ont fait les frais.

Elliott devenu Trousse Boy a hérité d’une tête pas croyable, a perdu sa petite sœur dans la bagarre et est obligé de s’allier à Maddie qui ne peut pas le saquer. Il lui reste l’Effaceur à effacer, c’est le cas de le dire. Mais qui est l’Effaceur ? C’est Tristan le meilleur copain d’Elliott. L’Effaceur a crée une troupe de super-méchants avec les élèves du collège qui poursuivent Trousse Boy et le capture avec Maddie qu’ils enferment au gymnase. C’est bien Tristan le maître du jeu qui a toujours été dans l’ombre d’Elliott. Il est devenu le patron du collège. Il peut enfin récupérer la trousse mais Maggie intervient. Il va falloir tout recommencer.

Elle a des secrets la trousse mais solidarité, amitié pourraient bien être les clés de la victoire. Des choix à faire, des ambiances explosives nerveuses et bien menées, on a apprécié le trait de Grelin et l’imagination fertile des scénaristes. Un cahier graphique boucle ce tome 2 de 80 pages et en dit plus sur la conception du diptyque.

Trousse Boy, Tome 2, Le garçon qui était toujours une trousse, Glénat, 16,95 €