Du Fabcaro dans le texte et l’image. Open Bar s’inscrit dans la lignée de Zaï zaï zaï zaï ou de Et si l’amour c’était aimer. Une vision à la fois décalée, intimiste et réaliste de la société, de notre quotidien, de nous simplement. Détournée. Page gag si tant est que le terme s’impose, pamphlets à doubles entrées, même image déclinée dont les dialogues sont l’animation, Fabcaro a son style, sa vision et son humour. A lui tout seul, et c’est ce qui fait toute la force de son singulier talent comme auteur complet.
Quand on commence une page, confiant, Fabcaro nous balade. Exemple type, la maman qui remplit son caddy et lit sa liste de courses. Une fin surréaliste. Faut pas spoiler (verbe affreux) paraît-il, mais avec Fabcaro, c’est, de toute façon, lire son bouquin qui s’impose. Il part du quotidien, lui refait une coupe au bol et le démonte. Du grand art, en finesse, mine de rien, sans mouvement, encore plus violent souvent que si tout explosait dans le trait. Allez, Open Bar pour tout le monde. Chacun a sa tournée gratuite. Toutes les pages de l’album ont été publiées dans les Inrockuptibles.
Open Bar, 1ère tournée, Pataquès Delcourt, 13,50 €
Retour à La Source pour un tome 2 final, le clan du train. On retrouve…
Scène de vie à la française avec Le Gigot du dimanche, réjouissante réunion familiale connue…
Une première Galerie Napoléon à Paris. On y voit en exclusivité un catalogue exceptionnel à…
Dans une bande dessinée autobiographique préfacée par Emmanuel Lepage qui a été son élève, Jean-Claude…
On l'a vu arriver et c'est un évènement. Les éditions Rue de Sèvres sortent une…
Le lieutenant Bertillon fait son entrée dans le club des flics un brin gaffeur et…