Il est toujours aussi étonnant Jason. Le plus montpelliérain des Norvégiens au profil un peu lunaire, au style clair et aux personnages subrepticement animaliers, s’est découvert une passion pour la randonnée pédestre. De là à décider de rejoindre Compostelle par l’un des chemins du célèbre pèlerinage il n’y avait que quelques millions de pas en chaussures de marche. Et au retour un bouquin qui compte par le menu le déroulement de cette longue balade finalement à ses yeux pas si extraordinaire mais source d’anecdotes, de rencontres et de petits plaisirs.
Après Compostelle, Jason continuera jusqu’à Finisterre histoire de mettre les pieds dans l’eau de mer. Il a oublié les punaises, les vilaines cloques sous les pieds, les pèlerins ronfleurs. Jason est allé au bout de son chemin. Pas un instant on ne s’ennuie en sa compagnie sur la route. Avec un sens de la narration qui remet à chaque fois le lecteur, c’est le cas de le dire, dans le droit chemin, il raconte, décrit, souligne les petits faits du jour, ses envies, ses pensées, ceux qu’ils croisent, provisoires rencontres sans suite véritable. Un noir et blanc en quatre cases par page, des textes concis à l’humour sous-jacent, l’auteur du Dernier Mousquetaire a une fois de plus cassé les codes et surpris par un récit intimiste dans lequel il se livre avec pudeur.
Un Norvégien vers Compostelle, Delcourt, 15,50 €
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