La révolution industrielle bat son plein. On est en 1880. Joseph de Saint-Hubert arrive en Amérique. Dans ce tome 5 de La Banque, saga économico-financière et romanesque, Philippe Guillaume et Pierre Boisserie continuent à dérouler les destins de ces banquiers qui feront l’histoire du siècle, puis du XXe et vont se trouver embarqués dans des aventures où ils perdront tout pour certains jusqu’à la guerre de 14, tournant d’une relance qui va s’appuyer sur des millions de morts. L’envers du décor et Stéphane Brangier cette fois au dessin.
On construit la Tour Eiffel et le canal de Panama qui sera une catastrophe financière et un scandale. La saga des Saint-Hubert est sur fond de grande Histoire qui apporte authenticité au scénario. Les appétits sont voraces et tout ce beau monde est sans pitié jouant à qui perd gagne. Les femmes ne sont pas les dernières dans cette course au pouvoir. Délits d’initiés, colonies, politiciens, tout ce mettait déjà en place pour préparer le monde d’aujourd’hui. Philippe Guillaume conclue l’album par un article passionnant entre autre sur la création du Bon Marché.
La Banque, Tome 5, 1882-1914, Troisième Génération, Dargaud, 13,99 €
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