Lorinn et Lorinndell, l’amour vainqueur de Grimm

On les suit à la piste Les Merveilleux Contes de Grimm publiés par Les Aventuriers de l’Étrange. Après À la recherche du dimanche perdu, Maurizia Rubino signe Lorinn et Lorinndell (d’après Jorinde et Joringel) cinquième tome de la collection avec une sorcière aigrie qui enferme les gentilles jeunes filles et les empêche d’aimer. Rubino avait déjà mis en images Berthile et le monde sans espoir, un bel ouvrage histoire d’amitié, de pouvoir et de tolérance qui pourtant peu basculer à tout moment. Le dessin est toujours enchanté, ce qui convient au conte, sans textes inutiles, très enlevé, parfait pour un jeune public et dans une belle livrée enluminée.

Les merveilleux contes de Grimm

Elle peut se transformer en ce qu’elle veut la sorcière, chat, chouette qui attrape un lapin pour le dîner. Elle effraie les princes qui se promènent dans les bois, capturent les jeunes filles innocentes, les transforme en oiseau et les met en cage. Lorinndell aime Lorinn et veut l’épouser mais ils se perdent dans la forêt où la sorcière enferme la jeune fille devenue un oiseau mais Lorinndell jure de la libérer. Dans un rêve il trouve le moyen d’arriver à ses fins mais ce ne sera pas simple, à moins que le hasard et son amour s’unissent pour l’aider.

On peut évidemment lire à plusieurs niveaux ce conte comme en fait les autres titres de la collection. Un conte est finalement ce qu’en fait celui qui l’adapte avec sa propre sensibilité. Maurizia Rubino garde un optimisme libérateur, une sorcière, les codes du conte mais avec humour et joli dessin qui peut aussi faire frémir dans la sombre forêt hantée. Une fois de plus, un conte qui fait merveille.

Les merveilleux contes de Grimm, Tome 5, Lorinn et Lorinndell, Les Aventuriers de l’Étrange, 13,90 €

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