Stern T5, faux coupables

Il a ses références Stern et non des moindres. Il est un incontournable avec ses airs de cocker paumé mais attention à ses yeux, à son allure d’échalas qui fait semblant de pas y toucher. Il est futé Stern, dangereux si besoin et honnête. Un vrai bonheur que ce retour du si atypique héros des très doués frères Maffre, Frédéric et Julien. Stern, faut pas lui faire deux fois, les cadavres il en a l’habitude.

Une simple formalité

Un bosseur Stern pour le cimetière où il œuvre. Beau pécule à déposer dans la banque du frère de son patron. Braquage quand il y est et le patron dégommé, Stern arrêté. Témoin mais ils ne les reconnait pas dont un gamin. Il refuse de signer le procès verbal ce qui serait plus simple et la police l’accuse de complicité. Interrogatoire dans le bureau du flic Moss qui dérape. Stern s’enfuit avec le jeune italien. La ville n’aime pas les Italiens et les trois types auraient fait des coupables parfaits. Aides par la population ils se planquent et le caïd local Matranga les protège. Dans une cabane Stern découvre que son compagnon de fuite est un bon dessinateur.Mais il va falloir fuir encore.

Stern

Racisme, solitude, tristesse, Stern est honnête au bout de son combat. Il ne trahit pas. La pluie tombe tout au long de cette violence histoire qui est dans le ton de la série, une merveille. Désespoir, justice injuste, simplicité des sentiments, les Maffre sont des magiciens, clowns tristes qui jouent avec nos sentiments sans pitié.

Stern, Tome 5, Une simple formalité, Dargaud, 16 €

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