Violette est hôtesse et se prépare à devenir physionomiste d’aéroport. En arrivant à Lyon un des ses passagers semble complètement paumé. Étienne Rambert, c’est sur ses papiers, a perdu la mémoire. Bonne fée, Violette le prend en charge pour en faire son sujet de thèse mais ça va pas être simple. Ils trouvent la maison d’Étienne qui a été semble-t-il marié, mais divorcé et a une fille. Il est publicitaire et ne se souvient absolument plus de son boulot et de ses copains. En prime son banquier lui annonce qu’il n’a plus un rond. Quand Étienne découvre dans son garage son chien abattu d’une balle, il pète les plombs et Violette découvre alors qu’il est incapable de dire non.
Un arrière fond de polar, on pense à Hitchcock mais aussi à L’Homme de Rio, une comédie mouvementée où les pièces se mettent en place peu à peu pour en arriver à un dénouement assez inattendu. Violette a un petit quelque chose de la copine Babette de Jérôme K Jérôme Bloche, un hasard. Le tout est vraiment sympa et on s’embarque avec plaisir sur les traces équatoriales de Tronchet et Balez.
L’Homme qui ne disait jamais non, Futuropolis, 21 €
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