Un livre prestige, et confidences, Jean-Marc Rochette s’est livré à Rebecca Manzoni. Dans un recueil grand format, Vertiges, Rochette s’illustre, parle, lui qui est souvent réservé. Sa vie et la montagne, ou pas de vie sans montagne, Rochette revient sur ses derniers albums, sur le Transperceneige bien sûr. La journaliste radio avait déjà signé chez Maghen un art-book avec Gibrat. Elle a su donner à Rochette les pistes qui lui permettent de se laisser aller, avec émotion parfois, sincérité toujours. On sent que Rochette a frôlé souvent l’abime. Ailefroide altitude 3954 en est la preuve mais aussi une ouverture intime sur une blessure non moins intime. Comme déjà écrit, on se dit parfois que la vie réserve bien des surprises. Et qu’on peut rester complètement abasourdi par un destin, par un homme dont on ne savait finalement rien, même en l’ayant rencontré, interviewé. Cette fois on sait non pas qui est Rochette mais au moins ce qu’il n’est pas.
On tourne les pages ébloui par les noirs, les blancs, les bleus surmontés de rouge. Rochette parle de Soutine. La peinture est une transe. On le croit, le comprend. Des nus aussi, intimes, forts et prenants. Rarement un art-book assène autant d’authenticité. Peut-être parce que Rochette casse le mythe, humanise simplement son propos et, une fois encore, Rebecca Manzoni sait l’amener au plus profond de lui-même. Un hymne à la vie.
Vertiges, Édition Daniel Maghen, 39 €
Retour à La Source pour un tome 2 final, le clan du train. On retrouve…
Scène de vie à la française avec Le Gigot du dimanche, réjouissante réunion familiale connue…
Une première Galerie Napoléon à Paris. On y voit en exclusivité un catalogue exceptionnel à…
Dans une bande dessinée autobiographique préfacée par Emmanuel Lepage qui a été son élève, Jean-Claude…
On l'a vu arriver et c'est un évènement. Les éditions Rue de Sèvres sortent une…
Le lieutenant Bertillon fait son entrée dans le club des flics un brin gaffeur et…