Mad in China, ça c’est très bon choix !

Un gentil Chinois un peu zinzin qui tient une boutique bourrée de trésors, Mad in China (Glénat) va révéler bien des surprises aux acheteurs des curieux objets de ce bizarre Monsieur Chang. Quand l’humour et le fantastique se rejoignent, on ne voit plus les magasins asiatiques de la même façon.

Mad in China Un vieux monsieur pourra exaucer quatre vœux après avoir acheté un stylo chez le Chinois mais, attention aux mots prononcés. Le génie ne va pas chercher à comprendre. Idem pour l’acquéreur d’une statuette de femme qui sert à brûler de l’encens. Il y aura un retour de flammes dans cette histoire d’amour. Un kimono qui se transforme en arme, un puzzle pour meurtrier en série, un bonsaï dont les fleurs donnent vie à un vœu, un sablier qui fige le temps, la tirelire du bonheur et quelques autres, ce brave Chinois affirme à chaque fois que ses clients ont fait un excellent choix. Et comme ils ne pourront pas revenir se plaindre l’avenir de la boutique est assuré.

Des histoires courtes, parfois inégales ou décalées, sont la base de cet album de Pascal Magnat dont c’est le premier album. Il y a de l’humour mais aussi une forme de réalisme un peu dur en particulier dans l’histoire du sablier magique. Le tout se tient et distrait. Le dessin est très classique.

Mad in China, Glénat, 18,50 €

Mad in China

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