L’Humanité invisible, l’infiniment petit par Liu Cixin

Un Liu Cixin de plus c’est toujours une découverte qui vaut le détour. On suit l’une après l’autre ces adaptations de nouvelles de Liu Cixin, une collection de quinze récits de SF scénarisés et mis en images par de très bons auteurs de toutes nationalités. Après L’Ère des anges Eduard Torrents et Rubén Pellejero avaient signé Au-delà des montagnes, On arrive aujourd’hui sur une Terre dévastée mais qui pourrait bien réserver des surprises avec une humanité survivante où règne l’infiniment petit.

L'Humanité invisible

Des navettes sillonnent l’espace. Direction la Terre qui est sans vie apparente depuis qu’un flash d’énergie solaire à tout carbonisé. Mais qu’est devenu la planète. Des vaisseaux avaient évacué des populations entières mais le Précurseur revient pour tenter de faire repartir vie, faune et flore. A bord de l’Arche I qui approche un seul homme, son équipage est mort. Pas de vie en surface, la Terre est devenue noire et blanche et un signal vidéo est émis qui montre des images inédites. Mais qui les envoient ? Soudain apparaissent des humains souriants qui flottent au-dessus de cités qui lui souhaitent la bienvenue. Simulation ou réalité ?

L'Humanité invisible

Difficile à admettre, à comprendre pour le Précurseur ce qu’il va découvrir avec le lecteur. L’imagination de Liu Cixin est débordante et cette fois encore sa proposition est séduisante. Il développe un scénario qui donne ses chances à une humanité qui pourra revenir à des fondamentaux, se refonder sur des bases étonnantes. Une nouvelle sous les plumes et pinceaux de Liu Wei et Pan Zhiming parfaitement adaptées au sujet.

Les Futurs de Liu Cixin, L’Humanité invisible, Delcourt Neopolis, 17,95 €

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