Le Groupe Prospero est de retour pour contrer les menées fascistes, antisémites qui s’imposent en cette fin du XIXe siècle. En France et ailleurs. Beauté Noire se dévoile dans ce tome 2 avec toujours bien sûr Noël Simsolo au scénario et Olivier Balez plus Philippe Nicloux au dessin. On oscille entre feuilleton et thriller réaliste sur fond de grande Histoire. Des méchants, des justiciers, Zola, Dreyfus, Clemenceau, tout fonctionne avec efficacité. Un peu de retard pour cette chronique, l’album est sorti depuis plusieurs semaines.
Des personnages hauts en couleur, des manigances, des coups tordus, Clemenceau, Alger capitale de tous les dangers, magie sur scène, on va conclure ce premier cycle mais rien n’est encore joué. Prochaine destination Moscou. Un rythme d’écriture très cinématographique propre à Simsolo. On voit par contre un peu trop le mélange du dessin à deux mains. On a aimé les rappels pertinents sur les extrémismes de l’époque que l’on retrouve aujourd’hui. Aventure et prise de conscience, le mélange est efficace.
Beauté Noire & le Groupe Prospero, Tome 2, Les Dreyfusards, Glénat, 15 €
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