Le premier tome avait été une découverte. Metropolis, de Serge Lehman et Stéphane De Caneva, offrait, pour une fois depuis le début de la mode des uchronies, une vision novatrice et pertinente de ce qu’aurait pu être la monde si la France et l’Allemagne ne s’étaient pas fait la guerre en 14. Une belle page de science-fiction. Dans ce tome 2 on suit toujours les inspecteurs Faune et Lohmann qui enquêtent sur la mort de trois jeunes femmes.
Hormis la trame romanesque excellente, peaufinée, les allusions à Fritz Lang et à M le Maudit (et bien sûr au film Métropolis), c’est le dessin qui tient le haut du pavé. Le trait est bourré de talent, le graphisme est bouillonnant d’idées, de pistes. Le tome 2 tient les promesses du premier. On est pris aux tripes dans cet histoire hors normes où se côtoient Einstein, Freud, Briand et même un peintre du nom d’Adolf Hitler. Couleurs parfaites de Martinos.
Metropolis, Tome 2, Delcourt, 15,95 €
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