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Kill or be killed T2, la pression monte

Il a une ardoise à régler et non des moindres. Il doit tuer des criminels, un par mois, si il veut survivre. Il a passé un pacte avec le diable suite à un suicide raté. Dans ce tome 2 de Kill or be killed, Dylan le justicier solitaire masqué commence à avoir des ennuis non seulement avec les truands mais aussi avec les flics qui s’étonnent du nombre de cadavres qui s’accumulent dans les rues. Ce comics de Ed Brubaker et de Sean Phillips a fait un carton avec le premier tome. On retrouve Dylan en pleine action mais qui sent bien que la situation lui échappe. Du nerveux, bien rythmé avec un belle progression narrative.

Dans les toilettes d’un bar Dylan flingue un malfaisant qu’il a repéré, Barry Jameson, un type qui a ruiné des petits épargnants. Mais il n’a pas vu les deux flics qui prennent un café au bar. Action et réactions de la police. Il s’en sort mais de justesse. Il a aussi retrouvé Daisy par hasard. Le destin, le hasard, il se pose des questions Dylan. C’est comme ça qu’il a remonté la piste de Jameson et manquer de se faire coincer après l’avoir tué. Dans le taxi qui l’emmène il aurait du se méfier du chauffeur russe. L’inspectrice Lily Sharpe est sûre que le tueur en cagoule a sévit à plusieurs reprises et n’a éliminé que des criminels. Mais sa hiérarchie ne la croit pas. Elle donne l’info à un journaliste qui déballe l’affaire dans son journal. Dylan et Daisy ont une liaison mais quand il voit l’article il sent que le danger n’est pas loin car les truands vont faire le rapprochement.

On en apprend aussi sur la vie familiale des personnages inclus entre les scènes d’action. Son ex-petite amie découvre qu’il prend des tranquillisants et met son nez où il ne faut pas. Tout va s’accélérer à nouveau et c’est aussi l’une des qualités de ce comics. On ne s’attend pas aux brusques changement d’ambiance. On en sait de plus en plus en fait sur Dylan dont le père dessinait de bien curieux personnages féminins. Toujours en progression cette série signée par un duo culte qui a su mettre en œuvre tous les ressorts des bons polars, même le fantastique.

Kill or be killed, Tome 2, Delcourt Comics, 16,50 €

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