Le Grand Migrateur, quête fantastique et écolo

Une planète maudite, la glaire noire qui la ravage, des géants exterminés mais dont les survivants sortent tous les 200 ans, Augustin Lebon au scénario et Louise Joor au dessin (ils avaient déjà signé ensemble Résilience) ont mis en scène une quête fantastique et écolo. Sans pour autant ne pas oublier la part d’aventures et d’action pour ce Grand Migrateur. Une vieille dame qui en sait beaucoup sur le sujet, avec Childebert va son destin dans une balade mouvementée et hors normes.

Le Grand Migrateur

Une nuit la terre bouge, se soulève, un géant en sort. Sur la planète O’Zhinn vivaient autrefois les grands migrateurs qui tous les deux siècles marchaient vers le nord. Mais ils créaient trop d’incidents, on les chassa et on les tua. Et puis un tsunami de glaire noire se déversa au nord, la sécheresse dévasta le sud. Odette est renvoyée car elle dit trop haut que la fin du monde est proche. Elle sait qu’un barrage stoppe pour l’instant la glaire noire. Elle est sûre que la glaire est liée à la disparition des géants. Le jeune Childebert à la peau blanche lui apprend qu’un géant est apparu, s’est réveillé. Odette décide de partir avec Childebert à sa rencontre. Avec Rhubarbe sorte de petit dinosaure qui est sa monture, ils montent une expédition et empêchent que des villageois ne tuent le géant. Odette serait la princesse au cœur de pierre. Elle soigne le géant dont elle parle la langue. Le géant est un peu perdu.

On va découvrir peu à peu le passé d’Odette, ses liens avec le seigneur Erec chasseur de géants, Yseut la guerrière. Mais comment ce grand migrateur a-t-il échappé au massacre ? Peut-il sauver le royaume ? Beaucoup d’idées, de mouvements dans cette histoire et on va en apprendre beaucoup sur la jeunesse d’Odette, au caractère bien trempé. Un personnage attachant comme celui de Childebert pour un one-shot qui a sa part de poésie et d’émotion sur un dessin bien dans le ton, le style, léger.

Le Grand Migrateur, Rue de Sèvres, 14 €

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