Le tome 2 d’un premier diptyque aux consonances à la fois écologiques mais aussi prophétiques d’un monde où la production agricole est sous contrôle d’un consortium tout puissant. Dans Résilience, sur des bases classiques revisitées, Augustin Lebon, avec au découpage et une participation au scénario Louise Joor, mettent en exergue la résistance d’une partie de la population partie faire fructifier l’une des dernières réserves encore cultivables mais dans la clandestinité. Mais les FSI, bras armé du consortium vont passer à l’attaque. Couleurs d’Hugo Poupelin.
Un petit côté baba cool et des influences cinématographiques certaines ou BD (Transperceneige pour la partie ferroviaire), Résilience est un avertissement contre ce que le monde vit aujourd’hui, pesticide, surproduction, terres cultivables saturées avec un retour de plus en plus fréquent à une agriculture biologique raisonnée. Un scénario sur le fond plausible que Augustin Leblond mène avec ce qu’il faut d’action et de romanesque pour le soutenir. Des décors et un dessin qui sont de bon niveau, on est pris par cette aventure dont on se demande comment va pouvoir évoluer la situation dans le tome 3, La Mer de Plastique qui ouvrira le prochain cycle.
Résilience, Tome 2, La Vallée trahie, Casterman, 15,50 €
Articles similaires