Mauro Caldi reprend du service. Un retour en arrière : depuis près de vingt ans le jeune pilote italien de rallye avait pris des vacances même si ses aventures avaient été rééditées chez Paquet. Denis Lapière (Un peu de fumée bleue avec Pellejero) reste son scénariste pour ce tome 7. Idem pour Michel Constant, auteur de l’excellent Rue des Chiens marins, qui conserve le dessin. On retrouve Caldi au moment où toujours fou de rallye il va enfin savoir la vérité sur la façon dont son père est mort pendant une reconnaissance de parcours.
Au volant, Mauro Caldi prend tous les risques malgré les conseils de Gigi, ami de son père décédé. Chaque année Gigi part rendre visite à celle qu’il appelle la vieille dame. Il n’a jamais voulu en dire plus. Une lettre anonyme conseille à Caldi de s’intéresser de plus près à cette vieille dame. En réalité c’est le nom qu’avait donné le père de Mauro à l’Alfa Roméo de course avec laquelle il s’est tué. Gigi a conservé la voiture. Mauro Caldi est confronté à une vérité dont il ne connaît pas pourtant tous les détails.
Une ligne très claire sur un scénario vintage à souhait avec un histoire sympathique, un gentil, un méchant, un repenti. On est dans l’esprit d’un Gil Jourdan revisité Italie et rallye. Michel Constant est parfait, précis et doué pour les belles voitures.
Mauro Caldi, Tome 7, La Vieille dame, Paquet, 13,50 €
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