La fin d’un cycle mais qui est peut-être l’un des plus noirs d’Alix Senator. Le mystère de la Cybèle règne en maître sur le destin des personnages de cette série basée sur les héros de Jacques Martin et remis en perspective grâce au talent d’écriture de Valérie Mangin et au dessin très réaliste, vivant de Thierry Démarez. Dans ce tome 7, La Puissance et l’éternité, on règle les comptes et ce sont des femmes qui sont les instruments des dieux. Alix est donné pour mort, comme Enak. Un jeu subtil de complots mortels auxquels les deux héros auront du mal à échapper.
Tout va vite dans cet album. La mort rode à chaque page tant les passions sont grandes et inavouables. Jeux politiques, mystiques, religieux, Alix est pour une fois témoin de sa propre perte, sans en être acteur. Il subit et ce sont les autres qui agissent. On est pris par Lidia sœur d’Auguste, Livie, ennemies mortelles. Les décors dont celui des grottes rougeoyantes de lave sont impressionnants, enfer impitoyable. La folie de Khephren, la statue monstrueuse, la barbarie assumée pour sauver la paix romaine, on est sur une autre planète qui en prime donne une nouvelle clé sur les origines de Titus. Très efficace.
Alix Senator, Tome 7, La Puissance et l’éternité, Casterman, 13,95 €
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