Elle a fait un petit voyage spatio-temporel la gentille famille des Beaux-arts. Le tome 4 se passait en 1980, le 5, La Fugue, en 1979, juste avant Noël. Madeleine est exploitée dans un magasin de chaussures, son Pierre de mari est à l’hôpital et les gamins se débrouillent mais ont quand même des états d’âme. Comment ils font Zidrou et Jordi Lafebre avec son délicat dessin pour, à chaque album, nous faire avoir les yeux de Chimène pour cette joyeuse bande que l’amour fait vivre ou aussi survivre ? Ce n’est pas qu’une comédie bien pensée Les Beaux Étés. C’est surtout des tranches de vie pleine de vrais sentiments, de petits et grands problèmes comme les nôtres, et de joies simples sans complications. Une fois de plus, avec peut-être encore plus de tendresse, les Faldérault vont vivre une révolution familiale. Et passer un joyeux Noël.
Avec les Faldérault, on peut s’attendre à tout. Des optimistes soudés, mais cette fois il va y avoir un petit dérapage. Normal pour un ado comme Louis mais tout s’arrange évidemment, bien que rien ne se passe comme prévu. Zidrou a intégré de nouveaux personnages secondaires dont le truculent voisin et ses chiens, l’acariâtre patronne de Madeleine ou le pointilleux douanier belge, Schwanberger. Sans oublier la camionneuse souriante. Conclusion, ce tome 5 est un nouvel éclair d’optimisme simple et convivial. Lafebre est au sommet, expressif, narrateur enthousiaste par son trait si humain. Un bonheur ces Faldérault.
Les Beaux Étés, Tome 5, La Fugue, Dargaud, 14 €
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