Griffo et Dufaux avait confié à ligneclaire que le retour à Venise ne serait pas de tout repos pour Giacomo C. On l’a vu dans le premier tome où le ténébreux vénitien devenait l’âme damnée du pouvoir en place, reniant tout ce qu’il avait été. Mais c’était le prix à payer pour pouvoir rester à Venise. D’autant qu’il avait rendu un fier service aux autorités face aux velléités turques. Giacomo devenu chef de la police, c’est à peine croyable mais on peut s’attendre à tout avec ce diable d’homme sous la plume d’un Dufaux qui a retrouvé avec joie ce héros atypique et que Griffo a su, aussi, revisiter graphiquement. Le tome 2 va révéler bien des surprises. Giacomo C. est un joueur manipulateur de haut vol qui, l’air de ne pas y toucher, est le roi du bluff.
Une aventure à rebondissements multiples. Mais que cherche Giacomo C. qui bafoue tout ses principes ? Il y a, bien sûr, une intrigue que Dufaux dévoile peu à peu, une toile tissée par Giacomo C.. Un maître, Giacomo dans la tromperie et les parties de cartes truquées. On l’aime pour cette faculté à retomber sur ses pieds tout en prenant des risques calculés. Il peut perdre. Est-ce-que cela sera le cas ? A découvrir dans la fin d’un diptyque qui fait souhaiter de le retrouver et qu’il ne s’arrête pas en si bon chemin.
Giacomo C., Retour à Venise, Tome 2, Glénat, 14,50 €
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