Un album en forme de règlement de comptes, de vengeance, de course contre la mort, de cavale, un diptyque dans l’excellente série de Philippe Jarbinet, Airborne 44. Ce tome 7 a la chute du Reich pour contexte, le printemps 1945 dans un Berlin en ruines où pourtant les Allemands résistent encore à l’Armée Rouge. Aurelius, élevé dans le culte d’Hitler depuis son enfance mais revenu sur ses idées, va être le fil rouge d’une aventure dans laquelle tous les coups sont permis. Survivre, négocier, sauver sa peau, ils sont une poignée, bourreaux et victimes a devoir faire cause commune. Bien calée l’intrigue de Jarbinet qui a articulé en finesse cette grande évasion. Quant au dessin on reste toujours autant époustouflé par ses qualités, sa richesse et son envergure réaliste si reconnaissable.
Des destins qui se croisent ou se mélangent dans une Allemagne où tout s’effondre mais où on est prêt à tout pour sauver sa peau. Et Jarbinet ne ménage pas les surprises. Les pistes vont se rejoindre avec pas mal de subtilité scénaristique. On sera obligé d’attendre le prochain album maintenant que les personnages sont en place et que l’intrigue est claire. Enfin à supposer que Jarbinet ne sorte pas quelques coups de théâtre supplémentaires de son chapeau. Un bon album qui rejoint une série toujours de haut niveau.
Airborne 44, Tome 7, Génération perdue, Casterman, 14,50 €
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