En 1917, le lieutenant Alexandre Marais porte un masque de cuir depuis qu’il a été défiguré quand son avion s’est écrasé en flammes. Le sergent Lafitte, pilote d’exception mais tête brulée est muté dans l’escadrille de Marais, les Faucheurs de vent, dont l’avion porte sur le flanc un serpent. Sans autorisation Lafitte emprunte un Nieuport marqué d’un fer à cheval et qui a la réputation de porter malheur. Lafitte descend un avion allemand sous le nez de Marais. Les deux hommes entament un coexistence pas vraiment pacifique. Lafitte conserve le Fer à cheval et rencontre en plein ciel un pilote allemand qui l’épargne et dont l’avion porte le dessin d’un diable borgne.
Une histoire assez classique dans le genre avec amour passion, combats aériens, duels entre ennemis plus ou moins chevaleresques, héros défiguré, on y croit quand même à cause de l’ambiance et des dessins de Cédric Fernandez. On pensera parfois au Pilote à l’Edelweiss mais c’est normal en raison du cadre de l’histoire et de la difficulté à sortir du cadre assez strict finalement des aventures de pilotes en 14. Reste que ces Faucheurs se laissent lire avec plaisir, sans complications inutiles et aussi pour le plaisir des yeux.
Faucheurs de vent, Tome 1, Le Carrousel des cabochards, Glénat, 13,90 €
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