Un univers dont on peut dire qu’il est au moins au début digne d’Hermann : un mal qui décime la planète, des hordes de singes tueurs, des villes fortifiées qui reçoivent les enfants orphelins mais les éduquent selon des règles strictes, Gung Ho est cependant une série qui sort des normes. Ce sont deux auteurs allemands qui en sont en l’origine. Benjamin von Eckartsberg et Thomas von Kummant au dessin ont bâti un monde de survivants qui veulent s’en sortir mais avec lequel les plus jeunes ne sont pas en phase. Un jeu de la couleur qui dessine autant qu’un trait est la base de la construction de la série qui en est au tome 3.
Une relance de la série car tout s’enchaîne et on ouvre sur l’extérieur au moins pour le prochain album. Fini provisoirement le huis-clos et bienvenue à l’opération Sexy beast qui a un petit côté Madmax. On est toujours pris pas l’histoire et le dessin qui joue sur les nuances et affirme le contenu avec force. Deux tomes encore.
Gung Ho, Tome 3, Sexy beast, Paquet, 17 €
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