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Space Connexion, l’humanité part en brioche

Un essai, une tentative éditoriale que ce Space Connexion (rien à voir avec le film sans x). Quatre nouvelles sont réunies avec comme thème central la rencontre avec des E.T. Troisième type et plus si affinités. Avec comme objectif de nous faire prendre conscience qu’on va vers le gouffre, que l’humanité part en brioche. Romain Baudy (dont on avait beaucoup aimé Pacifique) au dessin, Eldiablo au scénario ont concocté des histoires, on ose, rigolotes. Le dessin flirte entre caricature et réalisme agréablement.

Épisode un, sur une route déserte en Suisse, de nuit le professeur Delmas tombe sur de bien curieuses créatures et se retrouve nu dans un vaisseau spatial. Il n’est pas seul entouré de scientifiques tout autant à poil. Ils seraient captifs d’Aliens qui font une razzia des meilleurs savants terriens. Les Aliens sont trouillards et pas beaux à voir. Parmi les otages il y a un général russe, Pavlov. Une solution s’échapper mais là va y avoir des surprises et les humains montrent très vite leurs faiblesses morales. Dans le second épisode les Véganiens sont poursuivis par le Kryllons. Les Véganiens ont des informations vitales pour leur peuple. Mais leur vaisseau rond comme une balle de golf se pose dans une pelouse où des fourmis les attaquent. Voraces les bestioles mais ce n’est qu’un début.

Il y a de l’humour dans cette digression en quatre volets qui sont tous des petits moments novateurs, déstabilisants, étonnants. Comme le dit un des héros, c’est dingue. On ne se leurre pas, c’est du divertissement avec une pandémie pour conclure, fallait bien ça. Avec un vaisseau spatial qui tient du calamar et des Aliens de bonne composition. Gardons suspense et rebondissements. Y voir un plaidoyer pour le futur ? Bon, chacun son idée mais sinon dessin, et scénario se tiennent bien.

Space Connexion, Tome 1, Darwin’s lab, Glénat, 15,50 €

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