Comme on l’a vu dans les deux tomes précédents, retrouver Hitler mort ou vif en 1945, maquiller les circonstances si besoin, a été une priorité de Staline et des services action soviétiques. Tous les coups sont permis entre le NKVD et Smersh, avec au passage Beria âme damnée en disgrâce du petit père du peuple. Hitler est mort colle à la vérité historique tout en mettant en place des personnages au relief certain pour appuyer la part romanesque de cette très bonne trilogie que l’on doit à Jean-Christophe Brisard au scénario et Alberto Pagliaro au dessin.
1946, on ramène à Berlin trois SS capturés dans le bunker d’Hitler. Mission secrète pour l’Opération Mythe. Berlin est désormais partagée entre Alliés. Saveiev du NKVD se heurte à un autre officier russe quand intervient le général Zelenin qui commande le Smersh lui aussi sur l’affaire Hitler. Mort ou pas le Führer ? A Moscou Beria reste un homme très dangereux et c’est lui qui a envoyé Saveliev à Berlin pour tenter de reconstituer la fin d’Hitler et trouver des preuves de la façon dont il se serait tué. Un joker va venir brouiller le jeu, un médecin légiste de renom, Semenovsky, sorte de Sherlock Holmes soviétique. Lui aussi va partir à Berlin pour étudier la scène de crime.
On sait que les Russes ont tout fait pour savoir. Sosies, interrogatoires de Linge aide de camp et de Baur, les SS témoins du bunker, récupérations des restes des corps, coups tordus entre service qui veulent se faire bien voir par Staline qui veut qu’Hitler se soit empoisonné et pas tiré une balle dans la tête. La vérité on la connait mais cette enquête interne sauvage est très bien ficelée. Quant à Hitler, il n’est pas parti en Amérique du Sud. Un reportage précis en a montré les preuves à Moscou bien sûr il y a quelque temps. Le dessin de Pagliaro colle parfaitement avec le sujet.
Hitler est mort, Tome 3, Dossier Mythe, Glénat, 15,95 €
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