Quand on voulait se faire peur dans les années 60 à 80, en BD s’entend, il fallait abandonner la gentillette production française-belge sous tutelle pour aller voir ce qui se passait outre-atlantique voire chez la perfide Albion. Et là on pouvait dévorer Creepy, Eerie, Vampirella, des histoires courtes souvent à l’humour détourné mais toujours macabre et implacable. Plus question donc de parler de BD tout public car, parfois, on avait même la trouille à la lecture de ces mini-drames à la morale imprévisible très particulière. Avec le tome 3 de la réédition de l’anthologie de Creepy, on a un joli coup au cœur, un peu nostalgique et étonné par la diversité scénaristique, graphique retrouvée des auteurs qui signaient à l’époque.
En ouverture du recueil Archie Goodwin se confie à Steve Ringgenberg qui rencontre au final Frank Frazetta. David Roach signe l’ouverture et on a ainsi toutes les précisions nécessaires sur le pourquoi et le comment de cette série mythique qui se relie avec toujours autant de plaisir grâce au travail de Laurent Lerner. De superbes Unes originales forment le cahier graphique de fin d’album accompagnées des biographies de tous les auteurs présents dans les pages.
Anthologie, Creepy, Volume 3, Delirium éditions, 27 €
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