Dieu est de retour. Enfin, façon de parler. Godman avait enthousiasmé la chronique avec le premier tome des aventures d’un certain Charles, divin et déjanté. Il en a eu marre d’être sollicité en permanence, Dieu. Un petit miracle par ci, une création par là. Pas une vie. Alors, dans ce tome 2, Dieu a pris ses distances, sauf que qui va à la chasse perd sa place. De la concurrence et Charles il ne va pas aimer au final. Jonathan Munoz a créé Charles. Munoz est-il Dieu ? Savoureux une fois de plus le dessin et le destin de Charles.
On progresse dans cette saga sacrée. Carlistes et Möaistes se mettent des baffes. Les médias sont des crétins. Avec l’argent qu’il se font avec Dieu et compagnie, ils vont avoir du sang sur les mains « mais aussi les moyens de se payer du savon ». Violence et attentats, la guerre éclate. On flingue à tout de bras. Mais Cathy découvre que Dieu a un pont faible. Surprise. Un épisode dur, à l’humour réaliste, mais l’espoir est là. Avec Dieu on peut s’attendre à tout. Et avec Munoz aussi. Un bon point encore pour ce tome.
Godman, Tome 2, Au nom de Möa, Fluide Glacial, 14,50 €
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