Apocalyptigirl, Aria sauve la planète

Complètement décalée, surprenante, voire étonnante, cette Apocalyptigirl. Une jeune femme, combattante expérimentée survit sur une planète, avec pour seul copain, un chat. Mais pourquoi Aria, folle d’opéra, est-elle là, dans un environnement dévasté ? Tout est dans le personnage un brin disjoncté et dans le mystère qu’elle cache. On la suit avec étonnement, intérêt. Son parcours sera semé d’embuches. Sauf qu’on ne la lui fait pas à Aria. Elle a du répondant. Parfois même des états d’âme. Scénario et dessin d’Andrew MacLean, un nouveau venu dans le monde du comics indépendant.

Apocalyptigirl En chantonnant l’air des Bijoux de Faust, Aria essaye de retaper un énorme robot en panne, Gus. Son chat, Réglisse, l’accompagne depuis des années sur cette planète qu’une guerre a dévastée. Deux peuples se battent dans les ruines et la jungle, les Bleutés et les Barbes. Il vaut mieux les éviter car ils n’épargnent personne. Des limiers retrouvent la trace d’Aria mais elle les tue à coups de sabre alors qu’un Bleuté la regarde mais l’épargne. Aria s’est installé une base dans un wagon d’une ancienne station de métro. Elle est à l’affut du moindre signal qui pourrait la mener au Photon. En réalité, elle est en mission sur la planète. Comme le robot Gus avant elle. Depuis cinq ans alors qu’elle aurait dû y rester trois mois. Elle doit faire face à plusieurs attaques et son repère est investi par des Bleutés. Aria va employer les grands moyens.

On découvre peu à peu les raisons de la présence d’Aria sur cette Terre 27. Elle est une sorte de héros solitaire, désinvolte mais qui a du cœur dans un monde sans pitié. Ce qui ne l’empêche pas de ne pas faire de cadeaux. Un mélange savoureux d’action, de bonnes ambiances d’anticipation, d’idées novatrices bien menées.

Apocalyptigirl, Casterman, 14 €

Apocalyptigirl

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