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Elias Ferguson, un train sous-marin

Un héritier qui va se retrouver confronté à une réalité qui pourrait bien le dépasser. La guerre n’est pas loin et un train sous-marin révolutionnaire ferait bien l’affaire des futurs belligérants. Elias Ferguson dandy désinvolte va vite comprendre l’intérêt du sujet et que sa peau est en jeu. Une série qui démarre vite avec ce tome 1, 1937, l’héritier, met tous les éléments en place, imaginée par Simon Second, dessinée par Lender Shell avec Albertine Ralenti au dessin.

1937 en Écosse, un homme, Ferguson, est pourchassé au bord de l’océan sur une falaise. Il a un fils Elias et tombe dans le vide. A Oxford Elias Ferguson apprend par son majordome Andrew la mort de son père et qu’il doit rentrer chez lui. Sur l’île d’Islay où se trouve la résidence des Ferguson, deux hommes débarquent pour voir son père mais Elias leur apprend la nouvelle. Ils sont des agents fédéraux américains. Ferguson a conçu un train sous-marin dans un alliage révolutionnaire qui pourrait relier l’Angleterre à New-York. Il aurait passé un accord avec les USA. Elias ne les croit pas mais il trouve le carnet de notes de son père. Dès lors tout bascule car les Allemands sont aussi sur sa piste.

Le jeune Elias, joyeux dilettante va devoir passer aux choses sérieuses dont sa succession à la tête de l’entreprise de son père aidé par le très efficace Francis dont la fille, la jolie Kennocha va l’inciter à se battre malgré des oppositions virulentes voire dangereuses. L’idée de ce train sous-marin est sympathique, flirte avec l’uchronie juste avant la seconde guerre mondiale. Joseph Kennedy, père de John, et malfaisant notoire fait de la figuration. Elias va devoir faire face. Le dessin tient la route ou la mer comme on veut, classique et travaillé. De gros bestiaux marins, de l’aventure et un sous-marin ferroviaire qui pourrait bien jouer un rôle majeur dans le conflit qui se prépare.

Elias Ferguson, Tome 1, 1937, l’héritier, Vents d’Ouest, 14,95 €

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