Christophe Chabouté, c’est un coup de crayon incroyable. Avec Musée il a donné corps et vie à à un tragi-comédie pas nouvelle sur le fond mais qui enchante sur la forme, la sensibilité des regards, les sentiments, la poésie et l’émotion face à l’art. Qui regarde et qui, quand, pourquoi, comment ? Un vrai travail d’enquête mais avec de célèbres anonymes qui sortent de leur cadre pour vivre une seconde vie inattendue.
Connus de Rembrandt au Fifre, statues, inconnus, vous, moi, spectateurs occasionnels qui hantent les galeries d’Orsay. Les heures tournent, la nuit tombe. Des perspectives qui vont d’un chef d’œuvre à un autre. Réouverture, piétons, les tableaux et leurs sujets baladeurs ont retrouvé leurs cadres. Tout en gardant un regard désabusé sur ceux qui sont venus les regarder. Étonnement, concepts, beauté, jalousie, le gardien a mal au pied. On savoure, on s’étonne à Orsay, les rôles peuvent s’inverser. On époussette, on empaquète. On vit, le reste on s’en moque. Des lycéens désabusés, paumés, incultes.
Une jolie balade, teintée de poésie, d’un brin d’ironie. On ne visitera plus Orsay de la même façon. On sera en attente d’un clin d’œil, d’un sourire, complice. C’est là le tour de force de Christophe Chabouté avec son Musée dont on devient un témoin, un acteur privilégie.
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